Par un soir d’avril, Sudato se coucha, crevé, essoufflé de sa journée, il n’avait pas arrêté. Faire l’inventaire, examiner les lieux, rêvasser, s’entrainer et aider les autres déserteurs, Sudato avait besoin d’une pause ! Vers 21h00 il s’endormit la bouche ouverte, avec un coulis de bave aux lèvres, sur son lit habituel. La nuit fût dure, il n’arrêta pas de rêver à son passer, ses ancêtres, il voyait des images d’avant sa naissance, sa mère, sa famille…
Sudato se réveillât le lendemain couvert de sueur, toutes ses couvertures et oreillés étaient par terre, il ne se sentait pas bien. Durant le petit déjeuner, un seul mot tournait dans sa tête, un nom de village, le village de sa naissance, Kiri. Ah kiri, Sudato n’avait aucun souvenir de ce village, enfaite si il se souvenait qu’il pleuvait abondamment, presque tous les jours, mais cela s’arrêtait là.
Puis soudain sur un élan de folie il cria haut et fort :
-Kiri me voici !
Sans rien dire aux autres, le chef des déserteurs partit vers le pays de la pluie, laissant derrière lui son clan, sans ordres ni restrictions, rien ! Nada !
À peine sortit du repère, il était déjà prêt à faire plusieurs heures de routes pour y arriver, sans repos et après une nuit banale.
Le chef des déserteurs sautait d’arbres en arbres en se donnant un élan droit mais rythmer. Il croisa plusieurs village sur son chemin, mais n’y porta aucune attention, parfois il s’y arrêtait pour pouvoir se remplir l’estomac mais sans plus, il ne souhaitait pas attirer l’attention plus qu’il ne le faut.
Plus il s’approchait, plus l’eau tombait du ciel, c’était magnifique mais Sudato restait indifférent.
Il aperçût alors l’écriteau disant : Bienvenue au pays de la pluie !
Il était soulager, toutes ces heures de trajet auront servis a une chose !
Il cria avec l’air qu’il lui restait dans les poumons :
-Enfin j’y suis ! Je suis à Kiri !!!
Il cogna à la porte du village et sous un ton arrogant, interrogea les gardes pour savoir s’il pouvait entrer.